Vous avez sûrement entendu parler du no bra, ou plus simplement, du fait de vivre sans soutien-gorge.
Moi qui étais une adepte inconditionnelle du soutien-gorge, j’ai fini par faire un choix radical : ne plus en porter du tout.
Bannir définitivement ce morceau de tissu qui enserre ma poitrine est devenu mon objectif.
Une histoire de seins et de diktats
À l’adolescence, lorsque mes seins ont commencé à se développer, tout ce que je voulais, c’était les cacher.
Puis, une fois leur croissance terminée, j’ai voulu faire l’inverse : les mettre en valeur, comme pour coller aux normes imposées par la société. Je faisais un 85B, et je me suis laissée séduire par les soutiens-gorge rembourrés, avec armatures, à la recherche d’une silhouette plus « féminine », plus « parfaite ».
Mais ces sous-vêtements m’apportaient plus d’inconfort que de confiance : démangeaisons, plaques rouges, marques sur la peau… Malgré tout, j’ai continué à les porter pendant des années.
Le début d’un changement : choisir le confort
Petit à petit, j’ai troqué les armatures rigides pour des modèles plus souples : soutiens-gorge sans armatures, brassières fines, sans rembourrage. Je croyais enfin avoir trouvé un équilibre.
Mais même ces versions dites « confortables » finissaient par me gêner. Les bretelles qui glissent sans cesse, les marques sur la peau, le simple fait de devoir supporter quelque chose toute la journée… Cela devenait une contrainte de plus.
Je n’attendais qu’une seule chose : le moment où je pourrais enfin l’enlever le soir.
La grossesse : une révélation corporelle
C’est ma grossesse qui a marqué un vrai tournant.
Avec le changement de volume de ma poitrine, j’ai commencé à privilégier les alternatives comme les brassières d’allaitement ou les débardeurs souples, bien avant l’arrivée de bébé.
Après l’accouchement et l’arrêt de l’allaitement, ma poitrine a naturellement diminué, et j’ai commencé à sortir sans soutien-gorge. Parfois en portant des hauts amples, d’autres fois en glissant un débardeur en dessous. Un no bra assumé mais progressif.
Le no bra comme symbole de liberté
Ce sentiment de légèreté, de liberté dans mon corps… C’était nouveau. Et surtout, c’était bon.
Plus les jours passaient, plus je m’autorisais à être simplement moi-même, sans contrainte. Plus de serrage, plus d’ajustement, plus de pressions sur ma poitrine. Juste mon corps, libre.
Aujourd’hui, revenir en arrière me paraît impensable. Ce n’est pas juste une question de confort, c’est une question d’affranchissement, de reconnexion à soi, d’écoute de son corps.
Et vous, êtes-vous prêt.e à franchir le cap du no bra ?
Le mouvement no bra, bien plus qu’une tendance, est aussi une prise de conscience collective sur notre rapport au corps, au regard des autres et à notre propre bien-être.
Il ne s’agit pas de dire que porter un soutien-gorge est mauvais en soi, mais simplement de s’offrir le choix.
Le choix de le porter ou non. Le choix de privilégier le confort. Le choix de s’aimer telle que l’on est.
Et vous, êtes-vous prêt.e à franchir le cap du no bra ? À expérimenter cette liberté ? À (re)découvrir votre corps sans contrainte ?
Pour aller plus loin dans le confort
Le no bra ne signifie pas forcément l’absence totale de soutien, surtout lorsqu’on cherche encore des repères ou qu’on souhaite une transition en douceur. Il existe aujourd’hui des alternatives pensées pour le confort du quotidien, sans contrainte, ni armature.
Chez Oh! les femmes, nous vous accompagnons en douceur pour un bien-être lors de vos règles avec une belle gamme de produits.
Photo source : pexels-this-is-zun
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