les différents moyen de contraception

Comment bien choisir sa contraception ?

Quel moyen de contraception choisir ?

De nos jours, il existe de nombreux contraceptifs, si bien qu’il est facile de s’y perdre lorsque vient le moment de choisir sa contraception. Que ce soit pour la pilule, le stérilet, le patch contraceptif, l’anneau vaginal ou encore le préservatif, découvrez les avantages, les inconvénients ainsi que le taux d’efficacité de chacun d’entre eux.

 

Les facteurs à prendre en compte pour choisir sa contraception

Commençons par différencier les catégories de contraceptifs principales, il y a 2 familles principales à retenir : 

  • La contraception hormonale s’adresse essentiellement aux femmes et consiste à bloquer l’ovulation.
  • La contraception mécanique consiste à faire barrière entre les spermatozoïdes et l’ovule.

Il existe également la contraception naturelle, elle repose sur une bonne connaissance de son corps et la maîtrise de son cycle, néanmoins il faut être conscient que cela est loin d’être infaillible et qu’il y a un taux d’échec de 25 % en moyenne (risque de grossesse non programmée). À titre d’exemple, il y a la symptothermie reposant sur la veille quotidienne de sa température basale, l’analyse de ses glaires cervicales et la vérification de la position du col de l’utérus - celle-ci varie tout au long du cycle menstruel et donne un indice supplémentaire sur la période de fertilité.

Le choix de sa contraception est une décision personnelle qui nécessite de bien prendre en compte :

  • sa tolérance aux hormones ;
  • son âge ;
  • ses antécédents médicaux (ex : endométriose, fibromyalgie, etc.) ;
  • le rapport à son corps ;
  • et ses préférences personnelles.

 

Les contraceptions hormonales

 

La pilule contraceptive

illustration d'une plaquette de pilule contraceptive

Ce moyen de contraception a connu une baisse très nette (52,6 % en 2021 contre 62,9 % en 2016 ) au profit du stérilet (14 % d’utilisatrices en 2021 contre 9,5 % en 2016), une évolution reflétant un changement de regard sur la pilule, considérée par certaines comme contraignante et risquée pour la santé. Malgré tout, la pilule contraceptive demeure le choix de contraception le plus utilisé, et est la solution vers laquelle les femmes, cherchant par exemple à rendre leurs règles moins douloureuses, se tournent encore bien souvent. On distingue deux catégories :

 

  • Les pilules combinées contiennent un oestrogène et un progestatif. Ces pilules sont à prendre 21 jours en général avec une pause de 7 jours environ.
  • Les pilules progestatives (appelées pilules microdosées), sont à prendre en continu, sans pause, et peuvent avoir une incidence sur les règles (peu ou pas de règles).

Efficacité : 99,7% (à condition d’être assidue sur la prise)

Points forts :

  • régulation des règles (moins douloureuses et moins abondantes) ;
  • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels.
Points faibles :
  • risque d’effets secondaires (maux de tête, humeur, rétention d’eau, diminution de la libido, etc.) ;
  • oubli facile de prise de la pilule (risque de tomber enceinte) ;
  • risque de thrombose veineuse profonde (caillot de sang), en particulier pour les pilules combinées ;
  • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

 

La pilule du lendemain

C’est une pilule d’urgence, suite à un rapport non protégé ou un oubli de prise de contraceptif. Cette pilule progestative va bloquer l’ovulation de façon rapide et immédiate, mais ne garantit pas une efficacité lors d’un rapport non protégé après les 72 heures. Elle doit être prise le plus tôt possible.

 

Le stérilet hormonal

illustration d'un stérilet hormonal

Également appelé DIU (dispositif intra-utérin), le stérilet se présente par une petite tige en plastique souple, en forme de “T” d’environ 3,5 cm de long. Il se positionne par un·e professionnel·le de la santé (gynécologue, sage-femme, médecin) et convient aux femmes qui n’ont jamais eu d’enfant. Il existe 2 types de stérilets : hormonal et au cuivre.

Le stérilet hormonal va diffuser un progestatif entraînant l’épaississement de la glaire cervicale. Les spermatozoïdes ne pourront plus passer. Ce contraceptif va également empêcher la nidation d’un embryon.

Efficacité : 99,8 %

Points forts :

  • longue durée de vie (3 à 5 ans) ;
  • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
  • aucun risque d’oubli ;
  • 2 tailles (court ou long) pour mieux s’adapter à la morphologie de l’utérus.
Points faibles :
  • nécessité de recourir à l’aide d’un·e professionnel·le de la santé pour la pose et le retrait ;
  • douleur possible lors de la pose et du retrait ;
  • risques d’effets secondaires (saignements irréguliers, plus ou peu de règles, problèmes de peaux) ;
  • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible). 

 

L'implant contraceptif

illustration d'un implant contraceptif

L’implant contraceptif est un petit bâtonnet souple qui s’insère dans le bras, sous la peau, en anesthésie locale par un personnel médical. Sa pose est indolore et rapide. Cette contraception peut être retirée à tout moment. Cet implant va libérer un progestatif en continu à petite dose.

Efficacité : + de 99 %.

Points forts : 

  • longue durée de vie (3 ans) ;
  • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
  • compatibilité pour les femmes ne pouvant prendre de l’oestrogène ;
  • invisibilité du dispositif.
Points faibles :
  • risque de poussée d’acnée ;
  • risque de règles abondantes et irrégulières ;
  • baisse de l’efficacité si prise de certains médicaments ;
  • risque de cicatrice au retrait ;
  • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

 

Le patch contraceptif

illustration d'un patch de contraception

Le patch contraceptif se colle sur la peau au niveau du ventre, du bras ou du bas du dos. Il se change 1 fois par semaine sur 3 semaines consécutives avant un temps de pause d’une semaine pour l’arrivée des règles.

Ce contraceptif diffuse en continu un œstrogène et un progestatif (comme la pilule contraceptive combinée).

Efficacité : 99,7 %

Points forts :

  • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
  • régulation du cycle menstruel ;
  • régulation des règles (moins douloureuses et moins abondantes) ;
  • facilité d’application ;
  • diminution du risque d’oubli.

Points faibles : 

  • irritation de la peau chez certaines femmes ;
  • risque de décollement du patch ;
  • aspect visible et peu esthétique (surtout en été) ;
  • effets secondaires (maux de tête, humeur, rétention d’eau, diminution de la libido, etc.) ;
  • baisse de l’efficacité si prise de certains médicaments ;
  • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

 

L'anneau vaginal

illustration d'un anneau vaginal

En plastique souple, il s’insère au fond du vagin. L’anneau vaginal va diffuser en continu un œstrogène et un progestatif qui empêcheront l’ovulation. Ce moyen de contraception est mis en place pour 3 semaines, puis se retire pour une semaine de pause pour les règles avant d’être remplacé. S’il s’est déplacé, il faut le remettre en place sous 3 heures pour une protection continue.

Efficacité : 99,7 %

Points forts :

  • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
  • Insertion et retrait soi-même ;
  • diminution du risque d’oubli ;
  • régulation des règles (moins douloureuses et moins abondantes).

    Points faibles :

    • risque de gêne si mal positionné et pendant les rapports ;
    • difficulté de mise en place ;
    • effets secondaires (maux de tête, humeur, rétention d’eau, diminution de la libido, etc.) ;
    • baisse de l’efficacité si prise de certains médicaments ;
    • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

     

    L’injection contraceptive

    illustration d'une injection contraceptive

    C’est une piqûre intramusculaire pratiquée par un·e professionnel·le de la santé. Une dose d’hormone progestative est injectée tous les 3 mois. Cette technique de contraception va bloquer les spermatozoïdes et l’ovulation.

    Efficacité : 99,95%

    Points forts :

    • plus de soucis à se faire pour 3 mois ;
    • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
    • compatibilité pour les femmes ne pouvant prendre de l’oestrogène ;

      Points faibles :

      • effets secondaires (maux de tête, humeur, spotting, tensions mammaires, etc.) ;
      • incompatibilité pour les personnes souffrant d’ostéoporose et les jeunes filles ;
      • difficulté à retrouver sa fertilité même après plusieurs mois d’arrêt ;
      • baisse de l’efficacité si prise de certains médicaments ;
      • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

       

      Les contraceptions mécaniques

       

      Le stérilet en cuivre

      illustration d'un stérilet en cuivre

      À l’instar du stérilet hormonal il s’agit d’une petite tige en plastique en forme de “T” d’environ 3,5 cm de long et recouvert de fils de cuivre. Ce contraceptif s’insère avec l’aide d’un·e professionnel·le de la santé et il convient aux femmes n’ayant jamais eu d’enfants. Contrairement à la version hormonale, le stérilet en cuivre ne contient pas d’hormones, c’est le cuivre qui détruit les spermatozoïdes et les empêche de remonter dans les trompes.

      Efficacité : 99,8 %

      Points forts :

      • absence d’hormones ;
      • longue durée de vie (3 à 5 ans) ;
      • facilitation de la spontanéité pour les rapports sexuels ;
      • aucun risque d’oubli ;
      • 2 tailles (court ou long) pour mieux s’adapter à la morphologie de l’utérus.

         Points faibles :

        • nécessité de recourir à l’aide d’un·e professionnel·le de la santé pour la pose et le retrait ;
        • douleur possible lors de la pose et du retrait ;
        • risques d’effets secondaires (règles longues et abondantes pendant les premiers mois après la pose) ;
        • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible).

         

        Le préservatif

        illustration d'un préservatif

        Qu’il soit masculin ou féminin, le préservatif permet de protéger à la fois des grossesses non désirées et des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Ce choix de contraception est à usage unique et va empêcher les spermatozoïdes d’entrer dans l’ovule.

        Le préservatif masculin est fait de latex ou de polyuréthane lubrifié, il se déroule sur un pénis en érection. Le préservatif féminin est composé de polyuréthane lubrifié, avec un anneau externe et un anneau interne (qui se place dans le vagin).

        Efficacité : 98% pour le masculin, 95% pour le féminin

        Points forts :

        • protection contre les IST (Infections sexuellement transmissibles) ;
        • absence d’hormones ;
        • possibilité d’anticiper les rapports sexuels (le préservatif féminin peut être placé plusieurs heures avant un rapport).

        Points faibles :

        • utilisation contraignante ;
        • risque de déchirure du préservatif ;
        • baisse des sensations pendant les rapports sexuels.

         

        Le diaphragme et la cape cervicale

        illustration d'un diaphragme contraceptif et d'une cape cervicale

        Généralement en silicone, ces deux dispositifs contraceptifs s’insèrent dans le vagin sous le col de l’utérus avant un rapport sexuel (jusqu’à 2 heures à l’avance). Il faut utiliser des spermicides en complément.

        Le diaphragme a la forme d’une petite coupelle et la cape cervicale a la forme d’un dôme (semblable à un disque menstruel). Leur action va empêcher le passage des spermatozoïdes dans l’utérus et leur retrait ne se fera qu’à partir de 6 heures après le rapport. Ces dispositifs sont réutilisables après lavage.

        Efficacité :

        • 94% pour le diaphragme ;
        • 91% pour la cape cervicale pour les femmes n’ayant jamais eu d’enfants (74% pour celles qui ont déjà eu un enfant). 

        Points forts :

        • protection réutilisable ;
        • absence d’hormones.

        Points faibles :

        • nécessité de recourir aux spermicides en parallèle ;
        • difficulté de mise en place ;
        • nécessité d’anticiper les rapports sexuels ;
        • pas de protection contre les IST (infection sexuellement transmissible). 

        Nous espérons que ce passage en revue des différentes techniques de contraception pourra vous aider dans votre choix. À noter que cela ne dispense pas d’une conversation éclairée avec un·e professionnel·lel de la santé (sage-femme, gynécologue ou médecin) pour vous guider au mieux et faire le choix de la méthode contraceptive qui vous conviendra. Enfin, pour vous accompagner pendant les règles, n’hésitez pas à recourir à notre gamme de produits écoresponsables et confortables, et pour vous accompagner tout au long des aléas liés au cycle menstruel, explorez notre gamme de produits Calm’oh  ! 

         

        Sources :