comment je suis passée au no bra

Comment je suis passée au "no bra"

Vous avez sûrement entendu parler du no bra ou communément appelé "sans soutien-gorge".

Moi qui étais une adepte inconditionnelle du soutien-gorge, j'ai aujourd'hui décidé de m'en passer.

Bannir définitivement de mon placard ce bout de tissu qui recouvre ma poitrine, est mon but ultime.

 

À l'adolescence, alors que mes seins se développaient, tout ce que je voulais, c'était les dissimuler.

Une fois leur croissance achevée et leur présence assumée, je faisais un 85B. J'ai voulu les mettre en valeur en cherchant des moyens d'amplifier leur volume pour coller aux diktats de la société.

J'étais adepte des soutiens-gorge rembourrés avec armatures. L'inconfort que procuraient ces soutiens-gorge était tel qu'il me provoquait plaques et démangeaisons.

Malgré cela, j'ai continué à en porter pendant de longues années afin de modeler artificiellement ma silhouette.

J'ai un jour réalisé l'inconfort que cela m'infligeait et me suis tournée vers des soutiens-gorge sans armatures, plus fins, sans rembourrage, décidant de privilégier le confort à la silhouette.

Pourtant, même ces modèles finissaient par devenir désagréables. Marques sur la peau, bretelles qui se détendent et tombent à longueur de journée étant inévitables.

Je n'attendais qu'une seule chose : la fin de la journée pour m'en libérer.

Tomber enceinte m'a permis de réaliser combien je voulais me libérer de cet inconfort et de cette oppression.

Le volume changeant de mes seins m'a poussée à me tourner vers des alternatives de soutiens-gorge tels que les brassières ou débardeurs d'allaitement avant même d'accoucher.

L'après-grossesse et l'arrêt de l'allaitement a réduit le volume initial de ma poitrine et j'ai commencé à sortir ponctuellement sans soutiens-gorge.

Je choisissais des vêtements plutôt amples ou portais des débardeurs en dessous comme pour commencer progressivement à assumer le no bra.

Je me sentais enfin libre dans mon corps ainsi que dans ma tête, revenir en arrière devenait dorénavant impensable.

 

Et vous, êtes-vous prêt.e à passer le cap ?

 

Photo source : pexels-this-is-zun